Né à Orcier (Haute-Savoie) en 1898, il exerce la profession de cultivateur à Frespech (Lot-et-Garonne).
Il entre dans la Résistance le 10 mars 1943 dans le groupe FTP dirigé par Jean Pouzoulet. Il héberge à partir de juillet 1943 Jacques Chantre et Max Lagroye, des membres de ce groupe et camoufle un dépôt de matériel de guerre (armes et explosifs). Il fait partie de ces agriculteurs qui avec Marcel Petit, Aimé Bernat et Roger Galibert sont chargés par le Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France d’organiser dans la région de Frespech des planques pour des jeunes qui refusent de partir en Allemagne dans le cadre du STO. Ces réfractaires sont hébergés dans des fermes où ils aident aux travaux agricoles. Cette couverture leur permet de continuer à participer à des actions clandestines.
Le 8 octobre 1943, alors que Georges Granger fait le guet, ses camarades Jacques Chantre et Max Lagroye placent ainsi un engin explosif sur la voie ferrée Bordeaux-Toulouse à Lusignan-Grand (aujourd’hui Saint-Hilaire-de-Lusigan, Lot-et-Garonne). A la suite de cet attentat, Planchamp est arrêté le 9 octobre à Frespech par la gendarmerie d’Agen et condamné, le 8 décembre 1943, à six mois de prison pour « hébergement et dissimulation de réfractaires et maquisards FTP » par la section spéciale de la cour d’appel d’Agen.
Il est incarcéré à la centrale d’Eysses (matricule 2805) le 23 décembre 1943 et libéré le 15 avril 1944. Il appartient au bataillon d’Eysses à partir du 1er janvier 1944. Lors de l’insurrection du 19 février, il est placé « au service ravitaillement dans la chapelle. »
Après sa libération de la centrale d’Eysses, il est membre du bataillon Prosper et participe au ravitaillement des maquis FTP. Il fera ensuite partie à partir du 1er septembre 1944 des milices patriotiques.
Il est décédé à Frespech en 1973.