Jean Verdier est né le 2 novembre 1924 à Mers-les-Bains (Somme) où il réside et exerce le métier de terrassier.
Contacté par Charles Lemaire, il donne son adhésion à Aimé Holleville et rejoint la 7e compagnie FTPF au début de novembre 1942. Nommé chef de groupe, il entrepose des armes et du matériel, héberge et recrute des FTPF, collecte des fonds, distribue des tracts et le journal clandestin Picardie libre. Il assure également la protection des opérations de sabotage sur la ligne de chemin de fer Le Tréport-Eu (Seine-Maritime) et participe à l’attentat contre la librairie de la LVF, place du Marché à Mers-les-Bains.
Arrêté sur dénonciation le 21 avril 1944, Jean Verdier est condamné le 31 juillet 1943 à vingt ans de travaux forcés et vingt ans d’interdiction de séjour par la section spéciale de la cour d’appel d’Amiens. Emprisonné à Amiens du 21 octobre 1943 au 6 février 1944, il est transféré à la prison de la Santé à Paris avant d’être écroué à la centrale d’Eysses le 12 février 1944 (écrou 768, préau 3). Il prend part à la révolte du 19 février 1944.
Le 30 mai 1944, il est remis aux autorités allemandes qui l’envoient à Compiègne (Oise). Il est déporté à Dachau le 18 juin 1944 puis au Kommando de Landsberg le 14 juillet 1944. Transféré à Allach en mars 1945, il est libéré le 30 avril 1945 par les Alliés.
Reconnu déporté résistant en 1956, titulaire de la médaille de la France libérée et de la carte de combattant volontaire de la Résistance, Jean Verdier décède le 23 septembre 2007 à Dieppe (Seine-Maritime).