André Vasseur est né le 9 mai 1896 au Tréport (Seine-Maritime). Il habite à Mers-les-Bains (Somme) où il est directeur de verrerie.
En novembre 1942, il rejoint le mouvement Libération-Nord. Il distribue des tracts et le journal clandestin Picardie libre. Il lutte également contre le recrutement de jeunes gens pour le STO en les faisant entrer dans la clandestinité.
Le 20 avril 1943, il est arrêté par la 21e brigade de Saint-Quentin (Aisne). Emprisonné à la prison d’Amiens, il est condamné, le 31 juillet, à dix ans de travaux forcés et vingt ans d’interdiction de séjour par la section spéciale de la cour d’appel d’Amiens. Le 6 février 1944, il est envoyé à la prison de la Santé à Paris. Il est ensuite transféré à la centrale d’Eysses où il arrive le 12 février (écrou 767).
Remis aux autorités allemandes le 30 mai 1944, il est envoyé à Compiègne (Oise), il y reste jusqu’au 18 juin, date à laquelle il fait partie du convoi qui sera déporté à Dachau. Le 20 juin, il arrive au camp et porte le matricule 74 070. Le 21 juillet, il est transféré à Flossenbürg et affecté au Kommando de Hersbruck. Le travail des détenus consiste à déblayer les roches préalablement dynamitées afin d’aménager les galeries d’une usine souterraine fabriquant des moteurs d’avions de la firme BMW. André Vasseur décède le 9 décembre 1944.
Il est titulaire, à titre posthume, de la médaille de la Résistance française (décret du 5 janvier 1959) et de la carte de combattant volontaire de la Résistance.