Albert Houdant est né le 2 janvier 1899 à Saint-Valery-sur-Somme. Il réside à Albert (département de la Somme) où il est chef d’équipe aux établissements de menuiserie Douzille.
Prisonnier de guerre en 1940, il est envoyé au Stalag VII A à Moosburg, il est libéré car ancien combattant de la Première Guerre mondiale.
En 1940, il rejoint le Front national et devient agent de liaison entre Albert et Amiens ainsi qu’entre Albert et Bray-sur-Somme.
Il participe à des sabotages de wagons et de lignes téléphoniques reliant les DCA des usines BMW à celles de Méaulte qui travaillent pour les Allemands.
De mai à octobre 1942, il cache des aviateurs alliés. En août 1942, avec des membres de la 1re Compagnie FTPF, il prend part à des sabotages de plaques indicatrices routières. En septembre et octobre, il pose des crève-pneus sur les routes du secteur.
Le 24 octobre 1942, il est arrêté à Albert par la police française. La section spéciale de la cour d’appel d’Amiens le condamne le 16 janvier 1943 à deux ans de prison et à 1 200 francs d’amende pour reconstitution de parti dissous et distribution de tracts. Interné à la prison d’Amiens, il est transféré à la centrale d’Eysses le 18 décembre 1943. Il participe à la révolte du 19 février 1944.
Sa peine d’emprisonnement effectuée, Albert Houdant est libéré le 14 mai 1944 et rentre à Albert le 17 mai. Il reprend alors ses activités au sein des FTPF jusqu’à la Libération.
La carte de combattant volontaire de la Résistance lui est attribuée en mai 1959. Il décède le 10 septembre 1959