Marc Guyon naît le 22 avril 1926 à Saint-Julien-les-Fumades (aujourd’hui Saint-Julien-de-Cassagnas) dans le département du Gard. Son père, Louis Guyon, et sa mère Berthe née Baud, habitent le hameau de Meyrannes. Marc est ouvrier mineur.
Militant communiste, il prend part à des distributions de tracts et de journaux. Dénoncé, il est arrêté chez lui le 25 février 1944 par deux policiers français. Il est incarcéré (écrou n° 3 503) à la prison du Fort Vauban à Alès, puis transféré à la prison de Nîmes le 1er avril. Le 14 avril 1944, il est condamné à deux ans d’emprisonnement par la section spéciale de la Cour d’appel de Nîmes pour propagation des mots d’ordre de la IIIe Internationale. Le 3 mai 1944, il arrive à la centrale d’Eysses (écrou n° 3 420).
Le 30 mai 1944, l’État français organise une livraison massive des détenus politiques de la centrale aux autorités allemandes. Les prisonniers arrivent au camp de rassemblement de Compiègne le 2 juin. Le 18 juin, Marc Guyon est déporté à Dachau. À son arrivée le 21 juin 1944, il reçoit le matricule 73 550. La période de quarantaine terminée le 3 juillet 1944, il est affecté au Kommando d’Allach où les déportés servent de main-d’œuvre pour des travaux de terrassement ou dans les usines BMW qui produisent des moteurs d’avion.
La libération du camp d’Allach par la 7e armée américaine a lieu le 30 avril 1945. Marc Guyon est rapatrié le 1er juin par le centre de Mulhouse.
Il décède le 22 avril 1987 à Saint-Jean-Bonnefonds dans la Loire.