Né le 25 septembre 1922 à La Ferté-Macé (Orne), Marcel David est le fils de Gustave et d’Alice, née Borgault, cultivateurs. Célibataire, étudiant, il est domicilié à La Sourdière, commune de La Ferté-Macé. Engagé volontaire le 1er mai 1941, il est démobilisé le 27 novembre 1942. Appelé au STO par la Feldkommandantur d’Alençon le 18 février 1943, il refuse de s’y soumettre et rejoint le maquis FTP de La Coquille en Dordogne, en juillet 1943, sous le pseudonyme de Cayenne. En août 1943, il prend part au combat de la forêt de Vieillecour assiégée par les GMR. Il aurait également participé au cambriolage d’un bureau de tabac.
Marcel David est arrêté le 6 décembre 1943 à Bussière-Galant (Haute-Vienne) au cours d’une opération menée par les GMR contre le maquis alors qu’il porte secours à un camarade blessé. Il est trouvé en possession de munitions. Le 13 mars 1944, la section spéciale de la cour d’appel de Limoges le condamne à sept ans de travaux forcés pour « appartenance à une association de malfaiteurs, détention d’armes à feu, vol qualifié et rébellion, le tout dans un but subversif ».
Après avoir été détenu à la prison de Limoges, Marcel David est transféré le 30 mars 1944 à la maison centrale d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Le 30 mai, plus de 1 200 résistants détenus à Eysses sont livrés à la division SS Das Reich puis dirigés de la gare de Penne-d’Agenais vers le camp de Royallieu à Compiègne.
Comme la plupart des « Eyssois », Marcel David est déporté le 18 juin dans un convoi de plus de 2 100 hommes à destination de Dachau où il arrive deux jours plus tard (Mle 73 324). Il est affecté au Kommando d’Allach situé à quelques kilomètres du camp central. En avril 1945, il y est victime d’un accident au cours d’une corvée et est transféré à l’infirmerie pour fracture d’une jambe. C’est à Allach qu’il est libéré le 30 avril 1945 par l’armée américaine.
Marcel David décède le 27 septembre 1984 à Carentoir (Morbihan).