Né à Dondas (Lot-et-Garonne) en 1917, Paul Combedalma exerce l’activité d’ajusteur-mécanicien. Après sa démobilisation en août 1940, il participe à la formation et à l’organisation du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France dans la région d’Agen. Il est arrêté sur dénonciation par la police de Vichy, le 2 juillet 1941 à Agen, pour distribution de tracts appelant notamment à la constitution d’un « Front national de l’indépendance de la France » et « à propager les mots d’ordre de la 3e internationale. » Il est également accusé de sabotage de wagons frigorifiques à destination de l’Allemagne.
Paul Combedalma est condamné par la section spéciale du tribunal militaire permanent de la 17e région, le 23 octobre 1941, pour activité communiste à cinq ans de travaux forcés. Emprisonné à Agen du 3 juillet au 15 septembre 1941, à Toulouse du 16 septembre au 27 octobre 1941, puis à Saint-Étienne à partir du 28 octobre 1941, il est incarcéré à la centrale d’Eysses (matricule 488) à partir du 15 octobre 1943. Intégré au bataillon de la centrale, il est nommé instructeur militaire et responsable d’un groupe sous le commandement du commandant Bernard. Il prend une part active à l’insurrection du 19 février 1944.
Il est remis aux autorités allemandes le 30 mai 1944. Au départ de Compiègne, il est envoyé à destination du camp de concentration de Dachau (matricule 73 282), puis au Kommando de Kottern en juillet 1944. Il s’évade en avril 1945 d’une colonne d’extermination partie de Kottern, le 24 avril 1945. Il rejoint l’armée française le 1er mai à Kempten pour y servir bénévolement jusqu’à la fin de la guerre. Il est rapatrié le 16 mai 1945.
Paul Combedalma est décédé à Toulouse (Haute-Garonne) en 1994.