Clotaire Choquet est né le 30 septembre 1922 à Longueau (Somme), où il exerce le métier de manœuvre.
En 1942, il rejoint le Front patriotique de la Jeunesse et distribue des tracts et des journaux clandestins (Picardie Libre et L’Assaut). Il s’occupe également de recruter des jeunes susceptibles d’adhérer à l’organisation. Après l’attentat contre le Soldatenheim d’Amiens, la Gestapo intensifie ses recherches. Dénoncé par l’un des jeunes qu’il avait tenté de recruter, Clotaire Choquet est arrêté à Longueau par la brigade spéciale de Saint-Quentin (Aisne) le 12 janvier 1943 comme militant communiste.
Incarcéré à la prison d’Amiens, il est condamné le 30 avril 1943 à cinq ans de prison et à 1 200 francs d’amende par la section spéciale près de la cour d’appel d’Amiens pour activité et propagande communiste.
Envoyé à la centrale d’Eysses (écrou n° 2 789) le 18 décembre 1943, il est transféré par les autorités allemandes au camp de Royallieu à Compiègne le 30 mai 1944.
Le 18 juin 1944, Clotaire est déporté à Dachau (matricule 73 266), puis transféré au Kommando de Landsberg, puis d’Allach. Libéré par l’armée américaine le 29 mai 1945, il est rapatrié le 2 juin 1945.
Titulaire de la carte de combattant volontaire de la Résistance et du titre de déporté résistant, Clotaire Choquet décède le 5 décembre 1992 à Hornaing (Nord).