Né à Casteljaloux (Lot-et-Garonne) en 1892, il exerce au début de la Première Guerre mondiale la profession de cultivateur dans la commune d’Argenton, située dans le canton de Bouglon (Lot-et-Garonne). Incorporé au 88e régiment d’infanterie en octobre 1913, il part au front le 6 août 1914. Blessé par balle à la main gauche le 9 septembre aux combats de la ferme de Certine, sur la commune d’Humbauville (Marne), il est définitivement réformé quelques mois plus tard.
En juillet 1940 (ou 1941), il est contacté par Roger Paga, un communiste de Casteljaloux et entre dans la Résistance au sein du Parti communiste qui se reconstitue. Il distribue des tracts et fait de la propagande. Il est arrêté à Casteljaloux et condamné à deux ans de prison et dix ans de privation de ses droits civiques par un jugement du tribunal de première instance de Marmande en date du 29 juillet 1941, après avoir été reconnu coupable de détention et de distribution de tracts communistes. Il est incarcéré à la centrale d’Eysses (matricule 436) à partir du 8 décembre 1941.
Libéré le 3 juillet 1943, il adhère au Front national de lutte pour l’indépendance de la France après avoir été contacté en octobre par Gérard Duprat, un membre de la direction départementale. Il exerce alors la profession de chauffeur et assure « la liaison et le ravitaillement de plusieurs maquis ». Il a ensuite intégré un maquis et « aidé à la libération de la région ».
Il est décédé à Casteljaloux en 1951.