Élie Bourez naît le 5 juillet 1913 à Bailleul dans le département du Nord.
Pendant la guerre, il exerce la profession de décolleteur à l’usine P.O.P d’Albert (Somme), ville où il réside avec sa famille.
En avril 1942, il rejoint le Front national et participe à la distribution de tracts de solidarité avec les détenus politiques.
Le 29 octobre 1942, il est arrêté dans l’usine alors qu’une quête est organisée en faveur de la femme d’un ouvrier adhérent au Parti communiste arrêté par les Allemands.
Emprisonné à Amiens, il est condamné à deux ans de prison et 1200 francs d’amende pour activités communistes le 16 janvier 1943. Élie Bourez est envoyé, le 17 décembre 1943, à la centrale d’Eysses où il participe à la révolte des détenus du 19 février 1944.
Le 30 mai, il est interné à Compiègne puis, le 21 mai, il est déporté à Dachau. Le 14 juillet, il est détaché au Kommando de Landsberg qui se replie à Allach le 12 avril 1945.
Libéré le 30 avril par les troupes américaines, Élie Bourez est rapatrié le 1er juin 1945.
Il décède à Lille le 4 novembre 1982.