- Informations
- Nom : ARMAND
- Prénom(s) : Jean
- Etat civil
- Date de naissance : 26/02/1895
- Ville de naissance : Mas-d'Agenais
- Département de naissance : Lot-et-Garonne
- Pays de naissance : France
- Profession avant guerre :
- cultivateur - Date de décès : 30/11/1982
- Lieu de décès : Castelmoron-sur-Lot (Lot-et-Garonne)
- Résistance
- Organisation(s) de résistance :
- FFI
- Maquis de Varès (Lot-et-Garonne) - Date d'engagement : 1/1/1943
- Département(s) de résistance : Lot-et-Garonne
- Arrestation et condamnation
- Date d'arrestation : 20/10/1943
- Lieu d'arrestation : Varès
- Département d'arrestation : Lot-et-Garonne
- Juridiction de condamnation : Section spéciale - Agen
- Date de condamnation : 06/01/1944
- Motif(s) de condamnation :
- Recel de vol commis la nuit en réunion et avec port d'arme - Peine infligée : Prison
- Durée de la peine : 2 ans
- Parcours carcéral :
- La Réole (maison d’arrêt)
- Agen
- Eysses
- Compiègne - Eysses
- Date d'arrivée à Eysses : 03/02/1944
- Numéro d'écrou à Eysses : 2975
- Préau ou autre affectation :
- Préau 1 - Motif de la levée d'écrou : Remis aux autorités allemandes
- Date de la levée d'écrou : 30/05/1944
- Durée de détention : 0 an(s), 3 mois, 27 jour(s)
- Déportation
- Déporté
- Lieu de départ : Compiègne
- Date de départ : 18/06/1944
- Parcours concentrationnaire :
- Dachau
- Landsberg (Kdo Dachau)
- Allach (Kdo Dachau) - Matricule : 73034
- Situation en 1945 : Libéré
- Date : 30/04/1945
- Lieu : Allach
- Reconnaissance
- Statut : Déporté résistant
Jean ARMAND
Né au Mas-d’Agenais (Lot-et-Garonne) en 1895, il exerce la profession de cultivateur dans la commune de Varès (Lot-et-Garonne).
Engagé volontaire pour une période de cinq ans le 17 mars 1913, il combat en France puis sur le front d’Orient, à compter de février 1918. Il est démobilisé le 30 octobre 1919. En 1939-1940, il n’est pas mobilisable, car père de quatre enfants.
À partir de janvier 1943, il appartient au groupe de résistance de Varès, et ce jusqu’à son arrestation. Il est « sous-chef du groupe du Bois de Lacorre à Varès ». Il précise : « Durant cette période, j’ai participé au ravitaillement du maquis de Varès avec les camarades Ducasse et Guiton… ».
Dans une enquête de la gendarmerie de Tonneins, datée de 1948, il déclare : « J’ai surtout été déporté du fait que j’étais considéré comme faisant partie de la cellule communiste de Varès. » Le rapport indique qu’il a été arrêté « pour détention d’armes de chasse, en 1943 […], il a également été arrêté pour recel de volailles, le 20 octobre 1943. Quant à l’arrestation pour camouflage de maquisards, elle n’existe pas à la brigade. »
Arrêté par la gendarmerie le 19 (ou le 20 ?) octobre 1943 à son domicile, il est emprisonné à La Réole puis à Agen. Il est condamné, par un jugement du tribunal spécial établi près la cour d’appel d’Agen, le 6 janvier 1944, à deux ans de réclusion, coupable de recel de vol commis la nuit en réunion et avec port d’armes. Il est jugé en même temps que Marius Dunoguès et André Gaston, coupables du même type de recel. Il est incarcéré à la centrale d’Eysses (matricule 2975) à partir du 3 février 1944 et appartient au bataillon FFI qui réalise une tentative d’évasion collective le 19 février 1944.,Il fait partie des détenus qui sont livrés aux autorités allemandes, le 30 mai 1944, et déportés.
Au départ de Compiègne, le 18 juin 1944, il est envoyé à destination du camp de concentration de Dachau (matricule 763 034), puis transféré en juillet au Kommando de Landsberg. Il est libéré le 30 avril 1945 par les troupes américaines, hospitalisé à Constance (Suisse) en avril et mai, puis rapatrié le 30 mai 1945.
Il est décédé en 1982 à Castelmoron-sur-Lot (Lot-et-Garonne).
Sources
- Service historique de la Défense - Vincennes : GR 16P 17 076
- Service historique de la Défense - DAVCC Caen : AC 21P 698 843